Rencontre innatendue

Sphax venait de quitter la fille du bord du lac et s'enfonçait de plus en plus profond en forêt, sans suivre vraiment de sentiers. Il marchait depuis plusieurs minutes, lorsqu'il entendit un craquement sec derrière lui. il se retourna.

"Tiens, dit-il, d'un ton méprisant. C'est toi? Je pensais que tu étais d'un naturel plus discret que ça...
-C'est que je ne me suis pas fait discret..., répondit le nouveau venu, riant à la manière d'un serpent."

(HRP) A toi Elessar.

- Tu as réussi à m'avoir je ne sais comment la dernière fois. Mais cette fois ce ne sera pas si facile!

Elessar sauta sur un arbre et l'escalada à la manière d'une araignée. Il disparut dans les branches sans qu'une seule d'elle ne bruissent. Il fixa les alentours et utilisant les echos, il cria afin de destabiliser Sphax

- Tu me cherches pas vrai!

Sphax se retourna et fixa un tronc sûr d'avoir vu quelque chose bouger.

- Tu cherches mal, je ne suis pas ici!

Sphax regardait alentours tout décontenancé par la tournure que les évenement prirent.

- Montres-toi lâche lui cria-t-il

- Il faudra me trouver d'abord.

Sphax jura. C'était exactement ce qu'il n'aimait pas. Les affrontements de face, même contre plusieurs ennemis ne lui faisaient pas peur. Mais se battre contre quelque chose qu'il ne pouvait toucher de son épée, il en avait horreur.
Il sentit alors quelque chose dans sa nuque. il eut le reflexe de pencher la tête, et ça le sauva. Une dague s'enfonça dans le tronc devant lui.

"Joli, s'exclama l'autre. Mais combien de temps tiendras-tu, si je continue? Voilà une question amusante."

Il rit, à la manière d'un serpent qui vient de capturer une proie. La situation qui suivit fut très inconfortable pour Sphax. L'autre ne cessait de changer d'arbre pour lui lancer ses dagues du plus grand nombre d'endroits possibles.
Si Sphax était encore en vie, c'était grâce à la faculté qu'il avait de repérer les mouvements près de lui, grâce à l'air qui l'entourait. (Facultée qu'il ne contrôlait pas vraiment, et qui était là d'elle même.) néanmoins, seuls ses reflexes avaient empêché les points vitaux d'être touchés. Un quart d'heure après le début du combat, Sphax était fatigué, le sang suintait de ses nombreuses plaies, et il n'avait toujours pas trouvé son adversaire.

"Il faut que je trouve une parade pensa-t-il. Sinon, je suis fichu. je pourrais... Non, ça ne marchera pas... quoique... Tant pis j'essaye!"

Il essaya de se concentrer sur l'air qui l'entourait. Ce ne fut pas simple, entre les dagues qui volaient et les railleries de son adversaire. Mais après quelques secondes, il parvint à faire tourner lentement l'air autour de lui. La machine étant parti, ce devint plus simple, et il réussit à augmenter la vitesse. Cela l'épuisat à la vitesse grand V. Mais l'effet escompté était là.
Gràace à cet air tournant autour de lui, les dagues, qui étaient plustôt légères pour des couteaux, étaient déviées plus ou moins de justesse, et plus aucune ne le touchait. A présent, il pouvait se concentrer sur son ennemi, et essayait de le repérer, ce qu'il ne pouvait faire en évitant les dagues. Il n'avait pas prévu une chose. Que son ennemi descende.
en effet, voyant que ses dagues ne faisaient plsu effet, il continua à les lancers, et descendait rapidement entre elles et portait un coup à Sphax. celui-ci ne pouvait que l'éviter. Il n'était pas assez rapide pour frapper.

"Dans ce cas, se dit-il, je ne vois plus qu'une solution. La confrontation."

Avec un sourire. Il attendit, l'épée prête. Il avait arrêté de faire tourner l'air. cela l'épuisait trop, et trop vite. De toutes façons, il n'aurait pas pu le maintenir plus longtemps. Epuisé et ensanglanté, il se contenta d'éviter les quelques dagues qui furent envoyés, et crispa les mains sur le manche de son épée, prêt à frapper à tout moment. Il le sentit alors? juste au dessus de sa tête. L'ennemi s'était laissé tomber des branches plus hautes, une dagues dans chaque mains, afin d'achever Sphax. Celui-ci esquissa un geste pour lever son épée. ce qui suivit se passa trop vite pour Sphax.

Il vit une ombre noire surgir des fourrés. Une terible douleur lui déchira l'épaule. Il se retrouva propulsé à quelques mètres de là, contre un tronc.
A moitié sonné, l'épaule droite le faisant horriblement souffrir, il rovrit les yeux. Tout était flou, et il mit du temps à faire le point. il y parvont au bout de quelques secondes, et vit que l'autre était accroupi près de lui, et l'observait d'un regard amusé.

"Oula, s'exclama-t-il. Dis donc. Un petit loup de rien du tout et tu es dans cet état?
-Un loup?"

Les idées de Sphax étaient encore embrumées. Il regarda son épaule meurtrie, et constata avec horreur que celle-ci avait été quasiment déchirée. Son bras ne pendait plus que par de minces fils de chaires. On voyait nettement d'énormes marques de crocs. La vision fut comme un coup de fouet pour Sphax.

"Un loup? redemanda-t-il. Un loup? répéta-t-il plus fort. Tu te fous de moi? Je n'ai jamais vu de loup faire ça!
-C'est pourtant ce que j'ai vu, répondit l'autre d'un ton amusé. Mais c'est vrai qu'il était très rapide, pour un loup."

Sphax essaya de se relever en s'appuyant sur son bras gauche. Il y parvint. Mais le droit tomba au sol. Le sang coulait à grand flots de son épaule. Sa vue se brouilla. Il tomba à genoux. Il entendit à peine son adversaire dire quelque chose à travers un bourdonnement de plus en plus bruyant. Il reçut alors un coup sur la joue et s'effondra au sol, évanoui.

-Joli, s'exclama le mercenaire. Mais combien de temps tiendras-tu, si je continue? Voilà une question amusante.

Elessar se moqua de la situation qui se présentait à son avantage. Il sautait d’arbre en arbre criant des insultes comme:

« Si ça continue tu vas mourir de peur »

« Tu veux ta mère petit. Mais ne t’inquiète pas, elle aussi je la saignerais avec mon poignard »

Sphax était de plus en plus énervé. La colère est mauvaise conseillère mais une montée d’adrénaline permet les meilleurs performances. Mais, poignard après poignard, Elessar s’interrogeait de plus en plus. Comment faisait-il pour tenir si longtemps? L’autre saignait mais rien de grave à priori. Un quart d’heure venait de passé. Sphax se tenait les côtes, fatigué par ce combat dont il n’avait pas l’habitude à première vue. Il chercher son adversaires mais il était trop discret pour se faire avoir aussi aisément. Il avait l’air soucieux et en plein réflexion tandis qu’Elessar ne cessait d’envoyer ces poignards. Il l’aurait à l’usure. Tout à coup Elessar aperçu des feuilles morte s’envoler et tourbillonner pourtant le vent ne s’était pas levé. Est-ce que Sphax contrôlait le vent? Pas le temps de tergiverser Elessar continua ses déplacements macabres lançant des poignards. Pourtant aucun d’eux n’atteignait plus la cible. Aurait-il vraiment la contrôle du vent?
Alors Elessar décida de le surprendre, il descendait progressivement sautant de tronc en tronc sans arrêter de lancers les couteaux tueurs. Il toucha terre sans un bruit, lança un poignard qui fut dévier puis attaqua son adversaire. Ce dernier ne l’avait pas vu mais il réussit à éviter le poignard et seul sa joue fut toucher. Elessar continua alors avec cette technique mais ses attaques étaient de plus ne plus précises, les réactions de son adversaires de plus en plus prévisibles. Sphax se mit en position de combat mais pourtant il tenait son épée du mauvais côtés. Il n’avait aucune idée d’où allait attaquer son adversaires. Le vent s’arrêta, les feuilles retombent en une pluie d’or. Elessar lança encore quelque dagues mais son adversaires réussit à les éviter sans trop de mal, il prenait le coup ce petit. Elessar remonta alors dans les arbres tout en continuant de lancer ses poignards. Puis une fois arrivait au sommet du plus grand arbre il sauta.
L’adrénaline du saut, un pur moment d’extase, pendant un moment on ne peut rien faire sauf attendre. Le vide devient de plus en plus petit alors que le sol s’approche. Elessar fixait Sphax qui commençait a comprendre ce qui allait lui tomber dessus. Mais tout a coup il fut fauché par quelque chose et s’étala contre un arbre. Elessar se réceptionna et vit le loup s’enfuir dans des buissons.

Elessar s’accroupit à côté de son adversaire amusé de la situation. Ils avait tout prévu sauf ça. Comment le jeune homme allait-il prendre ça?

"Oula, s'exclama-t-il. Dis donc. Un petit loup de rien du tout et tu es dans cet état?

-Un loup?"

Sphax été sonné, il regarda son épaule meurtrie et constata avec horreur l’étendue des dégâts. En effet, son bras était quasiment déchiré, son bras ne pendait plus que par de minces fils de chaires. On voyait nettement d'énormes marques de crocs.

"Un loup? redemanda-t-il. Un loup? répéta-t-il plus fort. Tu te fous de moi? Je n'ai jamais vu de loup faire ça!

-C'est pourtant ce que j'ai vu, répondit le mercenaire d'un ton amusé. Mais c'est vrai qu'il était très rapide, pour un loup."

Sphax essaya de se relever, il s’appuya sur son bras gauche, il commença, se redresser mais son bras droit s’écroula. Il tomba à genoux.

- Je vais te laisser crever ici tout seul ce sera plus amusant pour moi. Une fois que tu seras mort je reviendrai et je m’arrangerai pour que les corbeaux se régalent menaça-t-il.

Il lui donna un coup de pied retourné dans la mâchoire de Sphax, celle ci craqua et le jeune homme à la chevelure argenté tomba, inconscient. Elessar prit son poignard et coupa une mèche de cheveux de son adversaires.

- Je t’emprunte un peu de ta précieuse chevelure au cas où si je veux te jeter un sort.

Elessar se dirigea maintenant vers le fond de la forêt. Il prit le même chemin que le loup et examina les traces.

« Elles sont vachement grosses » se dit-il.
Il décida de les suivre voir où ça menait.

Sphax resta étendu quelques minutes. Une brise se leva et les feuilles volantes s'écrasant contre son visage le réveillèrent. La vue brouillée, il réussit à se relever grâce à une branche basse. Titubant, il ramassa son épée qu'il réussit à remettre sur son dos, et avança en direction du lac, par lequel il était arrivé.

[Suite au lac.]

Elessar s'enfonçait petit à petit dans la forêt. La lune bientôt laisserait place au soleil, mais il disposait encore d'une heure avant que le soleil ne le révèle aux yeux du monde. Les traces étaient de plus en plus fraîche. Des grognements horrible se firent entendre. Des grondements inhumain déchirèrent l'air. Des cris animals à glacer le sang.

- Mais c'est quoi ça bordel!

(suite prochainement dans un loup bien plus qu'un loup