L'arrivée de Sagato et de sa fille Yoko.

Le soleil était déjà bien haut perché et les murailles de la cité resplendissaient de milles feux. Derrière celles-ci, et accrochées au rocher, des bâtisses de toutes sortent semblaient suspendues, comme par miracle, entre ciel et terre. Le regard, en s'élevant, remarquait des bâtiments plus cossus : Si les premiers, à la base, étaient probablement réservés aux serfs, manants et soldats de la cité, plus haut, on distinguait des maisons de facture bourgeoise à deux voir trois étages. Encore plus haut, se dressait l'école d'Assiah, école de magie de renommée mondiale, ou presque. Et au sommet de cet enchevêtrement d'édifices plus somptueux les uns que les autres, s'élevait une immense tour blanche qui renvoyait les lueur de l'astre de jour, éblouissant le visiteur qui osait y poser le regard. Les deux cavaliers s'étaient arrêtés pour mieux contempler la magnifique vue qui s'offrait à leurs yeux.

--"Je ne l'imaginais pas comme cela... Vraiment une belle cité !" fit Sagato en se tournant vers sa fille.

Celle-ci, une jolie asiatique au teint mat, répondait au nom de Yoko. Elle sourit à son père :
--"Mais n'y avez-vous pas déjà séjourné, Père ?" lui demanda-t-elle en se moquant.
--"Si bien ! Mais j'y étais rentré comme un voleur et de nuit... Un voleur d'enfant pour être précis. Je n'avais pas encore vraiment pris le temps de la contempler..." dit-il comme pour s'excuser.

Il contemplait à présent son enfant. Elle était si jolie dans son kimono noir brodé de fil mauve. A la ceinture, une étoffe de soie, mauve elle aussi se terminait dans le dos par un noeud subtilement ajusté. Les yeux du père remontèrent vers son visage, maquillé de blanc, que surplombaient de magnifiques cheveux d'un noir de geai, rehaussé d'un chignon que deux baguettes de bois fin nouaient. Yoko était devenue une femme à présent, même si elle n'accusait que seize ans.

--"Marchons" reprit Yoko "Sinon nous arriverons après la tombée de la nuit. Crois-tu que cette Gwenaël t'a attendue ? Depuis deux semaines tu n'arrête pas de me bassiner à son propos..."
--"Il suffit ! Gwen n'est qu'une amie qui m'a bien aidée..."

Yoko préféra se taire. Les colères de son père étaient de notoriété publique. N'empêche, ces dernier temps, elle le trouvait bizarre... Amoureux plutôt... Et elle était presque certaine que cette jeune elfe y était pour quelque chose. Malgré elle, elle inspecta la tenue de son père. Celui-ci avait revêtu son armure de samouraï. Une armure de cuir, teintée de bleu dont les motifs évoquaient des scènes destinées à désorienter les adversaires. Sa tête, burinée par les années de guerre, était coiffée d'un casque de cuir surmonté de deux cornes de bouc et dont les pans protégeaient la nuque et les épaules. A la ceinture, il portait le katana et dans le dos, son arc et les flêches rangées dans un carquois de peau de buffle. Ils se remirent en route sans tarder, progressant de front dans la vaste plaine qui menait aux portes de la cité.

C'est à la tombée de la nuit qu'ils arrivèrent enfin aux pieds des remparts. Dans la pénombre ils se dirigèrent vers les deux grandes portes qui fermaient l'entrée de la cité. Celle-ci restaient obstinément closes et Sagato, après avoir mis pieds à terre, s'en approcha.

--"Je suis Sagato. Je viens ici avec une âme noire de méfaits et la volonté de me racheter. Voici ma fille Yoko, pour laquelle j'ai trahi mon code de samouraï et l'honneur de mes ancêtres."

A ces mots, les portes oscillèrent lentement, faisant grincer les lourds gongs de bronze qui les retenaient à la muraille. Sagato pris sa monture par les rennes et suivi de sa fille, entra lentement dans la cité. Celle-ci, vue de l'intérieur, paraissait encore plus immense et il se demanda où trouver son amie. Il vit une jeune femme arriver...

--"Bonjour mademoiselle, je me nomme Sagato et voici ma fille Yoko..."

Je rentrais alors dans la cité , je cherchais aprés de multiple aura maléfique , je me hurta à quelquechose et le fit tombé , en regardant à terre je vis une petite fille , elle portait un kimono . Je tendis ma main vers elle elle la prit et je la soulevais :
Pardon ...
Le bien en moi n'était pas partit , il fallait que je trouve quelquechose qui pourrais m'aider à l'enlever , quelquechose qui aurait un lien avec mes origines ...

[Hrp] Saya... Elle a 16 ans ! Même japonaise, elle devrait faire pas loin d'un mètre soixante... Enfin c'est pas grave [/Hrp]

La jeune femme, flanquée d'un magnifique panthère noire passa sans s'arrêter. Manifestement elle avait un carrosse à prendre où quelque chose de plus pressant à terminer. Mais ce qui intrigua Sagato, c'est les pensées qu'il avait captées au passage de celle-ci : Une âme noire et machiavélique dans un corps de déesse... Cette femme était le démon personnifié ! Sagato vit ensuite arriver Sphax. Il l'avait reconnu au premier coup d'oeil. Leurs yeux se croisèrent juste un instant et le lycan sembla surprit puis, nonchalamment, il continua sa route sans s'arrêter. Dans son dos, se produisit un bruit de chute :

--"Pardon..." entendit-il en se retournant. Une autre jeune femme se tenait à côté de Yoko et s'excusait de l'avoir bousculée.

--"Bonjour mademoiselle. Nous venons d'arriver et cherchons notre chemin ou plutôt, une amie très chère."
--"Yoko... Pas de mal ?"
--"Non père... Mais je me rend compte que je ne tiens pas trop bien sur mes jambes. La fatigue du voyage sans doute."

Je ne peus oublier cette aura , celui de l'homme qui m'avait frappé lachement le soir où Athur c'était fait enlever :
Ai je changeais à ce point pour que vous ne me reconnaissiez plus ? Moi , je ne vous ai pas oublier !
Comment oublier le soir où cet homme m'avait humilier en se dédoublant , les paroles qu'il avait utilisé ....[/i]

Sagato toisa la jeune fille des pieds à la tête. En effet, comment oublier cette guerrière qui était intervenue lorsqu'il avait enlevé Arthur.

--"Non en effet... Je me souviens très bien de vous. J'espèrais vous avoir cassé la tête ce soir là mais à première vue, vous avez la peau dur."

Yoko s'était rapprochée de son père, ne sachant quel parti prendre. La fille avait l'air honnête et de bonne éducation mais avait la rancune tenace. Soudain elle dégaina son katana et chargea :

--"Tu vas me le payer" lança-t-elle à Sagato.

Les coup pleuvaient mais à chacun de ceux-ci, le maître d'arme se déplaçait subtilement pour les éviter. Saya frappait à tout va, faisant mouliner dangereusement son épée, soufflant et râlant de plus belle. Après une bonne dizaine de minutes d'un combat unilatéral, Sagato décida qu'il était temps d'y mettre fin. Il n'equiva pas l'attaque suivante mais bloqua l'arme d'une main, faisant passé la fille par dessus son dos et la plaqua aussitôt à terre. Le katana se retrouva aussitôt en travers de la gorge de Saya.

--"Ce n'est ni l'endroit, ni le moment pour régler nos comptes. Sachez, d'aute part, que je n'ai rien contre vous... Je suis maître de défense et d'arts martiaux et dois rejoindre l'école sur le champ pour y donner cours. M'y conduirez-vous ?"

Il ne se débrouiller pas mal cet homme , je me retrouvais à terre .
Ce n'est ni l'endroit, ni le moment pour régler nos comptes. Sachez, d'aute part, que je n'ai rien contre vous... Je suis maître de défense et d'arts martiaux et dois rejoindre l'école sur le champ pour y donner cours. M'y conduirez-vous ?
Je me mis à rire , sa question était pour moi bien ridicule , mais il ne savais pas ce qui m'était arrivait aprés que le château se soit ensevelis :
Mais pourquoi vous y conduirais je ? Tout comme votre fille je suis rancunière !
Je le regardais puis disparu et réapparu derrière lui à coté de sa fille , j'avais mon katana en la main et il était placé derrière sa gorge quand un mal de tête me prit , la vrai Saya essayait de reprendre le dessus :
Va t'en petite vite !
La vrai Saya poussa la fille vers Sagato
Sachez monsieur que si vous avez changer j'en suis heureuse mais .....mais....
Je repris le dessus , la jeune fille me regardait étrangement , je repris mon katana en main et dit :
Je vais vous laisser j'ai à faire .

Sagato vit soudain la femme qu'il venait de maîtriser derrière sa fille, le katana à la main. Il se préparait à intervenir lorsque celle-ci repoussa Yoko en criant : "Va-t-en petite vite !"

Son comportement avait totalement changé comme sa voix lorsqu'elle poursuivit : "Sachez monsieur que si vous avez changer j'en suis heureuse mais .....mais.... Je vais vous laisser j'ai à faire ." Il connaissait cette chose, les médecins l'appelaient sous un nom général : "schizophrénie"; les sages pensaient que l'esprit du malin était derrière tout cela. La fille était possédée et luttait de toutes ses forces contre ce mal qui la rongeait. Il la regarda qui s'en allait. Peut-être un jour pourrait-il l'aider à quitter ses démons.

Il résolut de trouver seul l'école.

--"Viens ! Continuons !" dit-il à son enfant "Nous n'avons que trop tardés... Il fait nuit noire à présent"
--"Papa... Qu'est-ce qu'elle avait cette fille ?"
--"Un mal millénaire qui ronge les être trop intelligents et dont il ne peuvent se defendre car ils s'identifient et se reconnaissent dans cette partie cachée d'eux mêmes..."
--"Et ça se soigne ?"
--"Pas vraiment..."

Et ils se mirent à la recherche d'une auberge pour la nuit. l'école attendrait...

--"Attention père ! Une panthère !" dit subitement Yoko en voyant une magnifique panthère noire étendue au milieu du chemin. Elle miaulait, un miaulement félin de détresse...

Sagato, grace à son pouvoir de télépathe, compris desuite qu'il n'avait pas affaire à un animal. Il percevait l'âme d'une jeune fille qui semblait perdue...

--"Ce n'est pas une panthère... Une belle métamorphose mais pas une panthère..." répondit-il à Yoko.
Rapidement il trouva la longueur d'onde cérébrale de "la panthère" qu'il interpella par la pensée : *Bonjour toi... Ou devrais-je plutôt dire mademoiselle... Car je ressens une âme féminine en toi*

*Me crois-tu donc trop vieux pour lire tes pensées ? Un télépathe est receptif aussi. Tous ce que tu penses, je le sais comme si tu parlais... S'il y a des choses que tu veux me cacher, n'y pense pas*

La panthère s'était approchée de lui, le regardant dans les yeux comme pour tenter de dire ce qu'il avait déjà compris. Il poursuivit en pensée à son attention :

*Tu cherches une auberge et tu es fatiguée* poursuivant en parlant cette fois pour que sa fille puisse suivre la conversation : --"Nous cherchons aussi une auberge et sommes fatigués d'un long voyage. Cherchons ensemble, si tu le désires..."

--"Mais père... Te rends-tu compte que tu lui parles comme à un humain ?" Yoko avait dit "humain" pour désigner un être doué de parole.
--"Mais, ELLE est humaine... C'est une fille ou une femme mais elle est de notre race. Peut-être nous dira-t-elle son nom ?"

La panthère dodelinait de la tête, se demandant s'il fallait faire confiance aux deux inconnus qu'elle avait devant elle ou plutôt les fuir aussi vite que le vent...

Sagato répondit :
--"Enchanté, Voici ma fille Yoko. Moi je me nomme Sagato. Professeur de défense rapprochée. Enfin presque, car je n'ai pas encore pris mon poste. Mettons nous en route car il fait nuit noire à présent !"

Ils s'avancèrent dans la cité, franchissant le premier secteur composé essentiellement de petites maisons dont les portes et fenêtre étaient à présent closes. La peur des maraudeurs sans doute. La cité était fortement cloisonnée : Chaque "étage" de celle-ci offrait des activités différentes. Une chaussée de pierre serpentait en montant lentement vers les sommets de la ville, mais, à plusieurs endroits, des escaliers de pierres offrait des raccourcis permettant de s'élever plus rapidement. Le second secteur offrait au visiteur toute les boutiques et magasins dont il pourrait avoir besoin. A cette heure tardive, beaucoup étaient en train de fermer. Yoko se dit : * Il faudra que j'y vienne pour me rhabiller des pieds à la tête... Ma tenue ne correspond pas vraiment aux habitudes vestimentaires de la cité...*

Aigle trottait à côté de Sagato, s'assoyant pour miauler de temps en temps, puis elle reprenait le pas, toujours aux aguets et craintive. Enfin vint le secteur des tavernes et auberges. L'animation y était plus intense : Des bruits de rixes fusaient de partout. Soudain, un nain complètement bourré et sentant la bière à cent lieue se fit éjecter d'une gargote et roula dans le caniveau.
--"Et n'y revint plus !" fit le patron, un troll de deux mètre vingt, en se claquant les mains. Le nain se releva en baragouinant une phrase incompréhensible et pris la direction du bar voisin.

Ils continuèrent leur chemin, à la recherche d'un endroit tranquille pour se reposer. Enfin ils virent une auberge qui paraissait accueillante... L'enseigne renseignait "Au Bon Repos". Tout un programme...
Sagato se tourna vers Aigle et lui fit comprendre :
*Tu peux rester ainsi ou reprendre ton apparence normale... Ce sera peut-être plus pratique pour souper...*

[Hrp] Bon je te propose de conclure ici et on postera la suite dans le troisième secteur [/Hrp]

JE regarda Sagato.Cela est vrai que pour mieu souper vallait mieu que je prenne ma forme humaine, qe je fit rapidement.Je me mit sur mes deux pattes arriere et peu a peu en a peine 5secondes j'avait ma forme humaine.Je regarde Sagato puis sa fille et dit:
"Et bien entrons!"
Je m'approcha de la porte et l'ouvrit la tenant ouverte pour que Sagato et Yoko puissent entrée.Apres cela je jeta un rapide coup d'oeil dehors et entra laissant la porte se refermer lourdement derriere moi.
"Je vous laisse choisir une table..."
N'importe quel table me convenais donc si je choisissais je risque rais de choisir une mauvaise table et qui pourait sans nul doute deplaire a Sagato ainsi que sa fille.Je les regardais attendant leur decision

[HRP:d'accord]

La suite ici : Auberge du bon repos