Nuit de Folie [ - 16 ans ]

[Attention, les messages qui suivent sont destinés à un public de seize ans car ils font une description érotique d'un acte d'amour entre adulte. Si tu ne comprends pas certains des mots qui suivent, c'est que tu est trop jeune pour lire ceci... Dans ce cas, clique vite sur l'image de la cité d'Akanterra et oublie que ce topic existe...]

La porte de la chambre des fille s'était refermée, laissant Sagato dans le noir du couloir. Il regagna en silence la sienne, se déshabilla, rangea soigneusement ses armes à la tête de son lit et enfila un kimono. Il n'avait pas vraiment sommeil : Il repensait au baiser plein de fougue que Gwen lui avait donné et se demandait ce qu'il fallait en penser. Il décida de terminer le poème qu'il avait entreprit d'écrire la veille de partir pour Akanterra. C'est tout à son ouvrage qu'il entendit trois petits coups discrets à la porte. Sans bruit il prit son katana et se dirigea vers celle-ci qu'il ouvrit en se tenant prêt à frapper. La silhouette de Gwen se dessina dans l'encadrement. Elle parut surprise de cet accueil martial.

--"Excuse-moi... On n'est jamais trop prudent" lui dit-il en préambule.
--"Je n'arrive pas à trouver le sommeil et je m'étais dite que..."
--"Moi non plus. La chaleur de la nuit sans doute..."
--"Puisse-je entrer ?"
--"J'en serais très honoré. Sois la bienvenue dans ma modeste chambre."

Gwen avisa la chandelle allumé auprès de l'écritoire improvisé :
--"Tu écrivais ?"
Sagato se déplaça prestement vers le feuillet qui traînait et le rangea maladroitement dans une poche :
--"Rien d'important et ce n'est même pas terminé. Tu voulais me parler ? Je n'ai malheureusement rien à t'offrir et je ne crois pas que l'auberge fasse de service en chambre à cette heure ci..."

L'elfe avait discretement dénoué la ceinture de son kimono, laissant entrevoir des formes voluptueuses que n'arrivait à cacher la transparence de son déshabillé. Elle répondit :
--"Perceval fait un boucan d'enfer et je m'étais dite qu'on pourrait parler de nous deux..."
--"Tu as raison... Moi-même, je me pose des questions... Lorsque nous sommes séparés, je n'ai de cesse de penser à toi."
--"Moi aussi... Depuis notre séparation, mes pensées sont pour toi... Même dans mes rêves les plus fous tu apparais à chaque fois..."

Gwen n'en pouvait plus. Ce serait ce soir ou jamais ! il fallait qu'elle trouve le moyen. Continuer à vivre sans Sagato, elle ne pouvait s'y résoudre... Il fallait dégeler la situation. Ranimer le feu semblait le bon choix mais comment faire... Et soudain l'idée de génie :
--"Il fait vraiment chaud ici... N'as-tu vraiment rien à boire ?" dit-elle.
--"Malheureusement, et j'en suis confondu de honte, je n'ai même pas un verre d'eau à t'offrir..."
--"Dans ce cas, aux grands maux les grands remède." déclara-t-elle et elle laissa glisser le kimono de ses épaules.

Sagato regarda tomber le kimono aux pieds de son amie. Il n'était pas idiot. Gwen s'offrait à lui et il devait l'avouer, elle ne lui était pas indifférente. Son regard remonta lentement le long des jambes de l'elfe, s'attardant sur les rondeurs de ses hanches. Ses yeux reprirent leur ascension, constatant que le nombril était bien visible sous la nuisette de fines mailles de dentelle noire et remontèrent encore, s'arrêtant à la naissance des seins, ceux-ci étaient lourds et blancs, bien dessinés et donnant l'impression de poires rondes et juteuses. Ils remontèrent encore, osant cette fois croiser le regard de la propriétaire de ce corps parfait. Gwen lui rendit son regard. Ses yeux brillaient d'envie et de désir.

--"Est-ce vraiment ce que tu désires ?" lui demanda-t-il avec un regard de braise attisé par cette vue magnifique.
--"Plus que tout au monde !" et elle se rapprocha de lui pour l'enlacer avec passion.

Puis tout se déroula très vite. Sagato sentit distinctement le mont de vénus brulant de Gwen sur sa cuisse lorsqu'elle le poussa d'une ruade sur le lit. Elle le chevaucha ensuite lui ôtant d'un geste lent le kimono qu'il portait sur un torse puissant et buriné par de larges cicatrices, témoignage immortel de ses campagnes militaires. Sous elle, elle sentait les ardeurs de l'homme qu'elle avait choisi d'aimer. D'une main, elle arracha la nuisette, dévoilant une poitrine opulente aux mamelons proéminents.

Cette nuit, Gwen était bien décidé à oublier les cinq cent quarante années qu'elle avait passé jeune fille. Elle s'arrêta pourtant dans son élan de femme longtemps insatisfaite... Il ne fallait pas brusquer les choses... Elle avait toute la nuit devant elle. Une admirable nuit étoilée d'ailleurs, suffisamment chaude pour une relation torride. Sagato était encore de la vieille école : Il ne portait pas de slip mais une simple bande de tissus soigneusement enroulée sous son bas ventre. Gwen se mit à déballer lentement l'objet de ses désirs, prenant soin à faire durer ce plaisir le plus longtemps possible. Lorsque Sagato se retrouva dans son plus simple appareil elle s'étendit à côté de lui, sans un mot et offerte, attendant qu'il prenne la direction des opérations. Ce qu'il fit presque aussitôt, avec douceur et délicatesse car il s'était rendu compte que l'elfe en était à son coup d'essai. Après lui avoir prodigué un long baiser que Gwen lui rendit avec passion, il descendit lentement le long de ses formes, d'une langue assurée, s'attardant de-ci de-là dans les obscurs recoins de son anatomie. Lentement il fit glisser le petit slip de dentelle noire, dévoilant un mont auquel il rendit hommage. Puis, lorsqu'elle sembla suffisamment offerte, il la couvrit, l'honorant d'un mouvement lent et assuré.

Gwen poussa un petit cri, pas de douleur mais de plaisir, tellement l'offrande avait été subtile et délicate. Elle sentit ensuite monter en elle un désir inconnu. Jamais elle n'avait connu pareille volupté. Elle se retenait pour ne pas hurler au monde entier son bonheur de femme comblée. Puis enfin, après vingt minutes de sensations intenses et voluptueuses, les vagues se calmèrent et elle reprit le dessus sur ses sens. Sagato se tenait tout contre elle, épuisé par l'effort qu'il venait de fournir, puis, avec délicatesse, il se dégagea pour s'étendre à côté de sa bien-aimée.
Ils restèrent là hagards, étendus l'un contre l'autre, reprenant lentement leurs respirations. Morphee reprit alors ses droits et les deux tourtereaux s'endormirent une première fois.

Lorsque Sagato émergea enfin, il trouva Gwen qui comptait scrupuleusement ses nombreuses cicatrices. Lesmains de sa bien-aimée parcouraient lentement son torse gris de poils et il frémit sous la caresse prodiguée. Gwen se rendant compte qu'il ne dormait plus l'interrogea :

--"Mais où as-tu bien pu te faire autant de cicatrices ? " constate-t-elle.
--"A la guerre ma chère... On n'en rapporte pas que des honneurs..."

Gwen continuait son inspection méthodique, s'attardant sur des endroits sensibles qui réveillèrent les ardeurs de son homme. Celui-ci se retrouva rapidement en pleine forme, près à démarrer le second round. Ce fut cette fois Gwen qui prit la direction des opérations enveloppant le bas ventre de son bien-aimé de ses larges cuisses musclées. lentement, elle se mit à chevaucher l'étalon qu'elle tenait bien serré sous son ventre sentant venir un nouveau plaisir qu'elle se surprit d'amplifier en démarrant un galop effréné. Sagato ahanait sous les assauts de sa cavalière, retenant au maximum son plaisir pour lui permettre d'atteindre le summum de la jouissance. Au paroxysme de celle-ci, elle émit un hurlement modulé qui à coup sûr réveilla toute l'auberge. Puis s'affala sur Sagato qui se libéra de la tension qu'il sentait bouillonner en lui. Ils s'endormirent une seconde fois, vidés par ce second effort.

Le petit matin les trouva tels qu'ils s'étaient libérés lorsqu'on frappa à la porte...

--"Qui va là ?" demanda Sagato immédiatement sur le qui vive.
--"Petit déjeuner !" fit la voix de Yoko.

[Hrp] La suite reprend ici : Auberge du bon repos [/Hrp]