Premier cours : Mise en condition physique

Sagato placarda l'avis à la porte de la salle de cours :

Citation :

COURS D'EDUCATION DEFENSIVE
Le premier cours commencera demain à 8H. Il s'agit d'une première prise en main et d'une remise en condition physique. Les armes personnelles ne seront pas autorisées à ce premier cours.
Tenue obligatoire pour tous : Kimono de toile blanc.

Puis il entra dans la salle pimpant neuve. Il s'était lui aussi revêtu d'un kimono blanc. Après avoir passé une dernière fois en revue l'ensemble de la salle il alla s'asseoir en tailleur sur le tatami central et ferma les yeux en attendant les premier élèves. Enseigner était nouveau pour lui mais sa grande expérience de l'art du combat lui permettrait de surmonter cet handicap.

Lia marchait dans les couloirs , elle était perdue dans ses esprits , elle se demandait comment se passerer cette journée . Elle frappa et entra dans la sallle d'education défensive , elle vit le professeur assis sur le tatami vêtu d'un kimono blanc . Elle regarda autour d'elle , il y avait un vestiaire pour ce changer .Ele tenait son kimono précieusement car elle avait eu du mal à trouver l'argent mais aussi un tissu qui ne lui gratte pas mais aussi pas trop chère ; aprés tout , elle pouvait partir à n'importe qu'elle moment .
Bonjour Monsieur , je suis Lia Lushita .
Lia ne savait pas que le professeur était assez âgé mais comme disait si souvent Afit , les apparences sont trompeuses . Lia le savait par elle même car beaucoup de personne pense qu'elle est faible alors que c'est le contraire . Elle resta debout attendant la réponse de son nouveau professeur...

Sagato ouvrit les yeux en entendant la porte s'ouvrir. Une fille, qu'il n'avait pas l'honneur de connaitre entra. Elle tenait, tout contre elle, un petit paquet blanc et s'approcha : --"Bonjour Monsieur , je suis Lia Lushita." dit -elle en le saluant.
Sagato se releva d'un bon et fit un profond salut : --"Très honoré de vous accueillir à mon modeste cours Mademoiselle, Je me nomme Sagato, mais à ce cours vous m'appellerez : Sensei. Je suppose que c'est votre Kimono que vous tenez là..."

La fille avait l'air forte, quoique très jeune, et le maître sentait en elle des pouvoir de télépathie et autre chose aussi... d'indéfinissable. Il ajouta : --"Le vestiaire est là à côté, mettez-vous en tenue en attendant les autres."

Lia regarda alors l'homme , son aura était fort ainsi que de la télépathie . Il se présenta et lui expliqua xomment l'apellait et lui proposa de se changer :
Bien Sensei , je vais allaer me changer mais j'ai une question à vous posez . Comment on enfile ce kimono ? j'avou que c'est assez bête mais c'est la premiére fois que je vois ceci , on en apprend tout les jours et à tout age .
Elle sourit à son professeur , lui aussi avait un petit sourire de coin ...

Sagato souriat. Les jeunes n'étaient vraiment pas doués... *De mon temps, il ne me serait pas venu à l'idée de poser une question aussi idiote* pensa-t-il. Au regard couroucé que lui jeta la fille, il se rendit compte qu'elle avait perçu celles-ci. Dorénavant, il faudrait qu'il apprenne à penser tout bas...

--"Ce n'est vraiment pas compliqué jeune fille... Vous gardez vos sous vêtements et enfilez le pantalon que vous attachez bien serré autour de votre taille avec le cordon. La veste se croise devant et s'attache avec la ceinture. Allez hop ! Allez vous mettre en tenue maintenant..."

Lia remerçia et se dirigea vers le vestiaire. Sagato regagna le centre du tatami et se mit à exécuter quelques kata [Mouvements exécutés dans plusieurs disciplines d'arts martiaux et destinés à échauffer le corps et les muscles. Ceux-ci sont de grande précision et reproduisent généralement les figures utilisées lors de combats rapprochés.]

Éros entra en silence.
Il était habillé normalement et s'approcha du professeur tout en admirant la souplesse de ses gestes.
Le mi-ange s'inclina devant lui.

Monsieur, je suis Éros, mi-séraphin. Malheureusement monsieur je crains que mes ailes m'empêchent de porter autre chose. expliqua le mi-ange d'un ton désolé.

Vraiment, sa vie n'était pas de tous repos.

Sagato releva les yeux et se retrouva face à un ange. Il n'en avait jamais vu et fut quelques peu surpris. Celui-ci se présenta, s'excusant de ne pouvoir revetir le kimono à cause de ses ailes.

--"Evidement Eros, cela me semble un réel problème... On devrait pouvoir adapter une veste de kimono munie de fentes pour glisser vos ailes. Le cours va bientôt débuter, j'attends encore juste deux ou trois élèves..."

La porte s'ouvrit à nouveau, laissant cette fois rentrer deux jeunes filles. L'une était Gwen, l'autre, sa propre fille. Toutes deux avaient revêtu le kimono blanc et s'approchèrent du maître d'arme.

--"Bonjour père, je m'étais demandé si tu accepterais de me prendre comme auxiliaire à ton cours de défense..."

Sagato regarda sa fille de haut en bas. C'est vrai qu'elle avait grandi et qu'elle se débrouillait pas mal dans certaines disciplines comme le karaté, l'aikido et le kendo. Elle arborait d'ailleurs fièrement une ceinture marron preuve de ses aptitudes dans ces disciplines.

[Karaté : Technique de combat utilisant les mains et les pieds comme armes.
Aikido : Technique de défense utilisante la force de l'adversaire pour le vaincre.
Kendo : L'art subtil du maniement du sabre]

--"Ce n'est pas une mauvaise idée... Tu pourras toujours m'être utile."

Sagato s'adressa ensuite à Gwen. Ne tenant pas à ce que toute l'école soit au courant de leur idylle, il dit simplement :
--"Et vous êtes ?"

A la question de son amant, Gwen se rendit vite compte qu'il ne désirait pas que leur aventure soit découverte. Elle répondit : --"Gwenaël Stonyheart maître... Je suis élève de première année à Zébul."
--"Appelez-moi Senzei Mademoiselle, bienvenue à ce cours."

Lia était revenue des vestiaires et alla saluer Eros. Sagato reprit :
--"Yoko, puisque tu as si gentiment proposé de m'assister, veux-tu faire une petite démonstration de tes talents ?"
--"Bien sur père"
Et elle alla se mettre en position au milieu du tatamis...

Sagato repris à l'intention des élèves :

--"Bienvenue à ce premier cours d'éducation défensive. Ici, j'espère vous enseigner et vous forger à toutes les techniques qui vous permettront de vous défendre contre tout types d'adversaires. Nous n'emploierons pas de magie ni de sortilèges à ce cours. D'autres professeurs sont plus qualifiés que moi dans ces techniques. Par contre, j'espère vous apprendre à maîtriser votre corps et à garder à tout moment le self-contrôle nécessaire pour sortir vainqueur d'un combat même contre un adversaire beaucoup plus lourd et plus fort que vous. Il vous faudra plusieurs années pour parvenir à ce résultat, mais qui sait, peut-être y a-t-il parmi vous un futur maître en arts martiaux. Ma fille Yoko va nous faire une petite démonstration... Je vais donc l'attaquer en n'utilisant que ma force brutale et en tentant de profiter de mon poids... Yoko... Peux-tu me rappeler combien je pèse ?"

--"120 kg père pour 1m95"
Yoko avait dit cela du haut de son mètre 55 et avec toute la force de ses cinquante kilogrammes. Sagato se rendit alors auprès du râtelier où il choisit un long bâton d'entraînement et sans crier gare, il chargea sa fille, l'arme improvisée en avant, pour lui porter un coup mortel. Au dernier moment, Yoko esquiva d'un pas de côté, agrippa la manche de son père, et l'envoya bouler à trois mètres tout en lui confisquant le bâton. L'instant d'après, Sagato se retrouvait cloué au sol avec le bout du bâton contre la gorge.
--"Est-ce suffisant Sensei ?" demanda-t-elle.
--"Tu me surprendras toujours..." fit Sagato en se relevant. Il reprit à l'intention de son auditoire :
--"Quelqu'un peut-il me dire par quel miracle une femme aussi légère a pu me maîtriser si facilement ?"

Le porte s'ouvrit et un jeune homme aux cheveux gris argentés entra dans la pièce. Ses vêtements, complètements noirs et abîmés, contrastaient étrangement avec les kimonos blancs et neufs des personnes présentes dans la salle. Sphax marcha jusqu'au professeur, tout en pensant que jamais il ne s'habillerait comme eux, quitte à devoir quitter le cours. Il le fixa droit dans les yeux, avant de lui dire:

"Désolé du retard."

Il atendit une réaction de celui qu'il avait vu kidnapper Arthur, et qui avait ensuite décidé de les aider à le retrouver.

La porte s'ouvrit, interrompant la réponse qu'un élève s'apprêtait à donner. Le lycan aux cheveux d'argent s'avança vers le professeur en soutenant son regard et s'excusa de son retard. Sagato toisa l'élève de haut en bas avant de constater :

--"Manifestement, vous ne savez pas lire jeune homme... Vous n'êtes pas en tenue ! L'habit réglementaire est le kimono blanc. Si vous ne pouvez vous le payer, l'école peut vous en prêter un..."

Sphax était vraiment incorrigible toujours à faire ce qu'on n'attendait pas de lui. Pourtant, le samouraï savait que derrière ce masque d'impénétrabilité se cachait un jeune homme honnête et courageux qui avait probablement enduré de sérieuses épreuves avant d'échouer à Akanterra. Il lui devait aussi la vie de sa fille bien aimée et cela, il ne pouvait l'oublier. Cependant, il se devait de rester autoritaire. Il y avait des règles à respecter à l'école d'Assiah. Il ajouta par télépathie :

*Je sais ce que je te dois mais je me dois d'être ferme : Tu te plies au règles de ce dojo ou tu te casses de mon cours*

Sphax eut un sourire en coin. Il était incapable de télépathie mais pensa en songeant que Sagato lirait dans ses pensées:

*Dans ce cas, je m'en vais."

Il se retourna en lançant un vague: "Tant pis alors..." pour ceux qui n'avaient pas compris la situation et rouvrit la porte. Il se retourna une seconde et pensa:

"Je ne vois pas de quoi tu parle. Je n'ai rien fait pour toi. Tu ne me dois doc rien."

Il se retourna et ferma derrière lui. Il déambula ensuite dans les couloirs. De toutes façons, son épée lui suffirait pour vaincre ses ennemis.

Lorsque Sphax entra, Gwen se dit qu'il allait se passer quelque chose. Elle connaissait Sagato pour être à cheval sur les règlements, surtout les siens. L'altercation ne se fit pas attendre et le lycan quitta la salle aussi vite qu'il y était entré. Elle regarda tour à tour Lia, qui était revenue des vestiaires et Eros qui s'était assis en tailleur attendant le début du cours.

Ce début ne tarda pas lorsque Gwen commit la betise de s'en enquérir...

--"Maître, que faisons-nous aujourd'hui ?"
--"Je vous ai déjà dis de m'appeler Senseï Mademoiselle !" Son amant avait insisté sur le mot Mademoiselle. Aucun des deux ne tenaient à mélanger les cours et les histoires de coeur. Il poursuivit :
--"Puisque vous me le demandez si bien... Aujourd'hui nous allons nous contenter d'un peu d'exercices d'assouplissement. Est-ce qu'une petite centaine de pompes vous conviendraient ?"

Sagato avait dit cela en souriant mais, à son regard, Gwen savait qu'il parlait sérieusement. Elle répondit entre les dents :
--"Bien Senseï" Cela lui faisait tout drôle d'appeler Sagato ainsi...

[jviens de voir que le forum repart pti à pti ^^']

Lia regarda alors Sphax partir , ce qu'il faisait ne l'inquiétait pas de trop , si il était sur de son coup c'était l'importance , sans épée et sans aucune autre arme , la défense physique aidé bien . Elle espèreait ne pas avoir perdue la main . Elle vit alors Gwen arrivait et parlait au professeur , elle fut de suite reprise , Lia retenit alors qu'il fallait l'apeler Sensei . Elle avait pas mal galèrait à mettre son kimono et là le professeur dit qu'il fallait faire cent pompes , en même temps elle avait eu pire mais elle déstectait faire les pompes mais quand le maitre parle il faut obeir et c'est tout...

Bon gré mal gré, les élèves présent avait pris place sur le tatami. Sagato n'aimait pas demander aux autres ce qu'il ne pouvait faire lui même, il s'était donc lui aussi mis à faire les dites pompes, en prenant appui sur une seule main à la fois, permutant toute les cinq révolutions. Yoko était partie dans un train d'enfer, exécutant des pompes parfaites en voltigeant d'une main sur l'autre. Un véritable exercice acrobatique.

--"Je veux voir des pompes parfaites ! Pas d'ondulations en prenant appui sur votre ventre mademoiselle Stonyheart ! Seul la pointe de vos orteils et votre nez doivent toucher le sol."
--"D'accord Senseï, mais c'est dur..." répondit Gwen.
--"Gwen, je me contrefiche que vous soyez d'accord... Contentez-vous de vous appliquer ! Prenez exemple sur Lia. Elle est peut-être moins rapide que vous mais ses pompes sont très correctes."

Lia exécutait, en effet, de magnifique révolutions : La colonne bien droite et les jambes dans le prolongement du corps. Sagato ajouta à l'intention de tous :
--"Vous n'allez pas tarder à ressentir une vague douleur dans vos abdominaux et vos trapèzes mais c'est normal au début... Et je vous garanti des courbatures lorsque vous vous lèverez demain. On n'obtient rien sans effort..."

Pas très à l'aise dans son costume, Éros sortit des vestiaires lorsque tous suaient à grosse gouttes à faire leurs pompes. Encore incertain de la fiabilité de son kimono, le mi-ange battit légèrement des ailes. Leur mobilité n'était pas réduite mais il préfférait encore sa tunique et son chasuble.
Les fentes dans le dos n'avaient pas été facile à faire puisque le tissus séfilochait facilement.

Légèrement rassuré, Éros sortit de son coin lorsque tout le monde venait de finir. Il marcha d'un pas mal assuré vers les autres, faisant tout pour ne pas se faire remarquer.
Il baissa la tête et se mèla au groupe, tendant l'oreille pour percevoir les indication du professeur aux milieu des chuchotements des élèves.

Lia avait exécutée l'exercice comme elle le faisait avec Afit et fut satisfaite qu'elle n'avait pas perdue la main , ce n'est pas pour autant qu'elle allait s'en venter comme le fond les èléves quand le proffesseur dit quelquechose sur leur travaille qui était exemplaire. Elle tira un peu sur son kimono qui était assez épais , elle avait trés chaud la dedans et respira doucement pour reprendre une allure cardiaque normale. Elle regarda alors Eros et lui souria , ça ne devait pas être évidant avec ses ailes , elle écoutait les chcucotements des autres et s'en moqua un peu , elle s'étira un peu pour se sentir un peu mieu , elle toucha un son ventre le remuant un peu pour le décontracter...

* Marre de cet exercice... En plus ça me fait un mal de chien... * songea Gwen en tentant de mieux s'appliquer. Elle venait de se faire reprendre par son doux au coeur et n'avait vraiment pas appréciée... * Ce soir ce sera : ceinture ! * pensa-t-elle avec un petit sourire de vengeance. Elle regarda Yoko. La fille de Sagato menait un train d'enfer. A ce rythme là, elle allait pulvériser tout les records. * Cinquante... J'en suis qu'à la moitié et je sens plus mes bras, mais je lui ferais pas ce plaisir... Quitte à pas pouvoir me lever demain, je lui montrerais que je suis pas une nouille molle... *

Enfin le supplice s'acheva et dans un effort surhumain Gwenaël se remit debout. Elle ne sentait plus son ventre qu'elle tenait à deux mains. Yoko s'approcha d'elle :

--"Ca va ? Tu aurais du arrêter plus tôt si tu avais si mal..."
--"Et donner l'occasion à ton père de se foutre encore de moi ? Plutôt mourir !" répondit Gwen dans un murmure.