promenade dans les bois

Aya avait sentit une présence près d'elle. Sans détourner son regard des bois, elle dit doucement

Pourquoi vous vous cachez?

Sa voix était douce mais elle semblait assez faible car cela faisait longtemps qu'elle n'avait parlé à personne. Restant toujours dans son bureau, elle avait perdu l'habitude d'avoir des rapports humains avec son entourage. Son regard bleu observait le vide de la forêt en attendant une réponse.

Sphax sourit pour lui-même. La discrétion n'était vraiment pas son fort.

"Je ne me cachait pas, répondit-il, presque dans un murmure. Je passais juste"

Il fit quelques pas vers sa directrice, de sorte qu'elle puisse voir qui était là, afin de prouver qu'il n'avait aucune mauvaise intention.

"Désolé si je vous dérange, reprit-il. Je vais y aller."

Il mine de s'en aller.

Malgré que le jeune homme se soit montrer, Aya ne lui daigna pas de lui lancer le moindre regard en sa direction. Elle cueillit une fleur blanche qui se trouvait à ses pieds et se mit à la sentir d'un air délicat. Puis elle dit doucement en regardant cette foi-ci le dos du jeune homme qui s'apprêtait à partir

Pourquoi vous vous en allez? Je vous fait peur?
[/i]

La question déstabilisa Sphax. Il ne pensait pas que la situation puisse avoir été interprêtée de cette façon. Il se retourna à moitié, un demi sourire sur els lèvres, et répondit:

"Non... je ne voulais simplement vous déranger."

Il se retourna, s'approcha.
Il remarqua que la jeune femme ne semblait pas au mieux de sa forme. Il se souvint de la suicidaire du lac. Sa méthode de réconfort n'avait pas vraiment marché. Il regarda un peu autour de lui et trouva l'endroit étrangement calme, en rapport au reste de la forêt. Il trouva une souche non loin de la directrice d'Assiah.

"Je peux m'asseoir, ou peut-être voulez-vous rester seule?"


[hrp] J'ai fais un petit edit. J'aurai du me relire. >.<[/hrp]

Aya regarda le garçon puis en prenant la fleur blanche dans sa main elle dit

La fleur de Lys est vraiment belle mais malheureusement cette beauté est éphémère car elle meurt de toute façon....

Aya laissa échapper un petit soupire puis elle fit un délicat sourire

Mais heureusement nous pouvons en cette saison profiter de leur beauté!

Elle reprit la fleur et la sentit de nouveau puis son regard intense se leva en direction de Shax qui semblait bien gêné. Elle l'observa un long moment et dit d'une voix tendre

Mais asseyez-vous, je vous promet que je vous mangerais pas en tout cas pas pour l'instant....

ces paroles firent frisonner Sphax et Aya rit légérement

je plaisante!

Sphax trouvait Aya étrange. La première fois qu'il l'avait rencontré, lors de son inscription, elle l'avait presque insulté. Aujourd'hui, elle lui parlait de la beauté des fleurs. Le garçon s'assit. Mais ne trouvant pas la souche assez confortable, il préféra s'allonger dans l'herbe, plantant sa grande épée près de lui. Il contempla le ciel entre les branches des hauts arbres, puis après quelques mnutes de silence, finit par dire:

"C'est étrange que la directrice de l'école soit en pleine forêt, à regarder les fleurs. Il doit y avoir pas mal de boulot, à l'école, non? En plus, vous avez l'air aussi triste que quelqu'un qui a perdu un proche."

Aya sembla s'énerver un moment, aussi Sphax se pressa d'ajouter:

"Mais ce ne sont pas mes affaires, désolé. Vous n'avez pas à parler de ça à un étudiant, ajouta-t-il, avec un sourire ironique."

Il savait qu'il était peut-être allé un peu loin. Mais Sphax ne pouvait faire autrement que de dire ce qu'il pensait franchement, en allant droit au but. Quand il parlait en tous cas. Restait à attendre la réaction de la directrice.

Mais Aya ne se facha point. Elle se contenta juste d'observer le fleur de Lys puis elle dit

J'ai horreur des fleurs élevées en serre....je préfère les fleurs sauvages comme cette lys! Une fleur née en pleine nature ne pourra jamais supporter qu'on la mette dans un vase car elle se fanera à un moment donné...je suis comme ces fleurs à force de rester enfermée, je vais ke faner très vite....

Son regard se détourna dans celui de Sphax

Cela répond à votre question?

"C'est un jolie métaphore, répondit Sphax, pensif. A mon avis, si la fleur sauvage n'aime pas être enfermée, elle devrait faire en sorte de ne pas l'être."

Il sourit, se moquant de lui même. il n'aurait jamais pensé dire quelque chose comme ça.

"Je pense que je vous comprends. La ville est trop agitée pour moi depuis... enfin, je me sens mieux ici, dans la forêt. Je dis ça comme si c'était votre cas... Vous deviez être ici comme vous auriez pu être ailleurs..."

Aya rit doucement à cause de la première phrase philosophique du jeune homme. Elle dit avec amusement

Il est vrai que c'est ambigüe de s'enfermer lorsqu'on ne le supporte pas mais une promesse est une promesse et je n'ai qu'une parole....

Sa voix se relacha lentement. Aya avait de nouveau un regard triste puis elle essaya de penser à autre chose. Elle jeta un coup d'oeil de nouveau sur son lys et caressa la fleur doucement comme si elle était très précieuse. Aya avait un attachement particulier pour les belles choses et elle avait toujours peur de les abimer. Elle regarda ensuite le jeune homme et répondit

il est vrai mais parfois il suffit de se contenter de se qu'on a car l'ambition peut faire perdre souvent la tête quitte à se débarasser des choses qu'on aime....!

"Quand on a quelque chose que l'on aime... murmura Sphax, plus pour lui-même que pour Aya."

Devant son air interloqué, il voulu changer de sujet. mais ne savait pas de quoi parler. il préféra alors garder le silence, l'air gêné, enfermé dans ses pensées. Il observa quelques secondes Aya, et se demanda comment quelqu'un de si jeune pouvait être directrice d'une école comme Assiah. Il tourna de nouveau son regard vers le ciel. La nuit était tombée; Il ne l'avait pas remarqué. La lune était haute dans le ciel. La pleine lune. Il se sentit alors bouillir, et ce rappela ce qu'il était devenu. Il se redressa brusquement, surprement Aya, et lui dit:

"Courez!"

Elle le regarda surprise, prête a ommettre une objection, mais Sphjax la coupa avant qu'elle ne pu dire un mot.

"Courez! Sortez de la forêt, et faites sortir ceux que vous rencontrerez!"

Déjà il commençait à souffrir. Il sentit ses muscles et ses os se dévelloper. Devant l'hésitation de la jeune femme, il prit la décision de s'en aller lui-même. Il courut aussi rapidement que possible; Et il remarqua qu'il était plus rpaide qu'avant. S'enfonçant dans la forêt, il se sentit changer. En regardant ses mains, il vit qu'elles étaient couvertes de poils, et ce n'étaient plus des mains, mais d'énormes pattes de loup...