Nom: Inconnu.
Prénom: Sphax.
Surnom: Dans son camp, on l'appelait: "L'épée noire."
Age: 17 ans.
Métier : Guerrier.
Accessoires et/ou familier: Son épée, une légère armure en cuir.
Physique: De taille moyenne. Plus ou moins 1m78. Il est assez musclé, a les cheveux argentés, les yeux rouges, et les oreilles quelques peu pointues. (Mais rien à voir avec un elfe.)
Caractère: Irascible, solitaire, n'aime pas être dérangé. Poursuit son chemin sans relâche.
Pouvoir : Arrive à créer un courant ascendant lui permettant de s'envoler. Ce n'est toutes fois pas très facile à manipuler.
Histoire :
Il y a plus ou moins 17 ans, un groupe de mercenaires inspectaient les ruines d'une ville encore fumantes, qu'ils venaient de raser pour une bonne petite somme. Mais ils fouillaient les débris, histoire d'arrondir la solde. C'est alors qu'au coin d'une rue particulièrement délabrée, ils entendirent de faibles appels.
Ils s'y précipitèrent pour trouver une jeune femme, allongée au sol, la moitié inférieure du corps broyée sous des gravats, qui tenait un enfant dans ses bras. Le capitaine des mercenaires s'avança. Il jugea que l'enfant venait de naître, à quelques jours près.
Lorsqu'elle l'aperçut, elle fit un geste de la main pour leur dire d'approcher, avec un faible chuchotement. Lorsqu'il se fut assez approché, elle tira sur son pantalon de façon à lui intimer de se baisser. Ne sachant vraiment quoi faire devant cette femme agonisante, le capitaine s'exécuta sans un son. La jeune femme parla alors. D'une voix faible et indistincte, qui était coupée de plusieurs pauses où elle reprenait son souffle. Voici ce qu'elle réussit à dire, sans les interruptions.
"Prenez le. Prenez mon fils. Il ne doit pas mourir. Emmenez le."
Le capitaine avait beau essayé de protester, la jeune femme s'agrippait comme une folle à son pantalon. Le capitaine finit par céder, pensant abandonner l'enfant un peu plus loin. Il n'avait pas le temps de s'occuper d'un enfant. La jeune femme reprit et réussit à dire:
"Emmenez le avec vous, et prenez en soin. Promettez le. Promettez le!"
Emu par le visage en larmes et en sang de la jeune femme, le capitaine e savait plus quoi faire faire. il finit par céder à nouveau, et promit de s'occuper de l'enfant.
"Merci, articula difficilement la jeune femme. il se nomme... Sphax... Et dites lui... Dites lui que son père... N'est pas humain... Que son père est... est..."
Et elle rendit l'âme. Rageant d'avoir été coupé à ce moment précis, le capitaine faillit laisser de coté sa promesse et abandonner l'enfant. Mais il ne le fit pas. Il l'emmena, demandant à ses hommes de ne poser aucune question. C'est ainsi que commença la vie de Sphax.
Elevé par des mercenaires, il du apprendre à se battre très tôt pour gagner sa croûte. A 4 ans, on l'initiait aux arts de l'épée. Il n'en existait aucune de sa taille, il en prenait donc une normale, qui faisait plus ou moins sa taille. A 6 ans, il était déjà sur els champs de bataille, réapprovisionnant en flèches ou carreaux les archers et arbalétriers. A 8 ans, il se battait aux cotés des autres, sur les champs les moins dangereux. A 10 ans, il était de tous les combats. Et à 12 ans, il était en première ligne.
Au fur et à mesure qu'il grandissait, il se faisait forger une épée aussi grande que lui, car il n'aimait se battre que comme cela. En grandissant, il devint un des piliers du groupe de mercenaires. Grasse à son immense épée, il parvenait à traverser de grosses armures. Et il la maniait plutôt rapidement, pour une épée de cette taille, tant qu’il ne portait pas une armure trop lourde. Mais personne n'est invincible, et Sphax le comprit il y a quelques mois seulement.
Il avait alors 16 ans. Lui et les siens se dirigeaient vers un de ces champs de batailles habituels. Ce qu’ils ne savaient pas, c’était que dans le camp opposé se trouvait un autre groupe de mercenaire. Malheureusement, celui-ci était tristement célèbre pour être composé de chaotiques parmi les plus féroces. Ce fut une véritable hécatombe. Tout le camp fut massacré sans pitié. Sphax ne se souvient plus aujourd’hui comment il y a échappé. Il reçut un coup sur la tête lors de la bataille, et se réveilla au bord d’une rivière, blessures pansées, vêtements propres. Il retourna sur le lieu du combat, et retrouva tous les corps de ses anciens amis.
Consumé par la rage, et l’idée de vengeance, Sphax débuta alors un long périple. Il savait que els chaotiques vivaient très loin à l’Est. Il irait dans cette direction, et tuerait tous ceux qu’il croiserait, ainsi que ceux qui essaieraient de l’en empêcher. Sa décision était prise. Il savait qu’il existait trois factions. L’Alliance, les Chaotiques, et les Neutres. Lui se voyait comme un neutre. Il n’aimait pas spécialement faire du mal, mais s’il devait tuer pour ses intérêts, il le ferait.
Son voyage vers l’Est dura plusieurs mois. Il atteint les 17 ans, alors qu’il arrivait à proximité d’Akanterra, ville de lumière où bon nombre de personnes se regroupaient ces derniers temps, d’après les rumeurs. Il dominait la ville depuis une falaise qui se trouvait quelques lieus plu loin. Le soleil se couchait. Les portes allaient de fermer. Il n’y entrerait pas ce soir. Il prépara alors son camp.
Tandis qu’il s’affairait, il entendit comme un bruissement, derrière lui. Il se retourna. Rien. Il se remit en quête de petit bois, quand il entendit de nouveau le bruissement. Il se retourna une nouvelle fois. Et cette fois là, il y avait quelque chose. Ou plutôt quelqu’un. Une très belle jeune fille se tenait devant lui, souriante, enveloppée dans une longue toge blanche immaculée.
« Qui es tu ? Qu’est-ce que tu fais là ? demanda Sphax. »
Pour toute réponse, il eut un sourire, et le poing fermé de la jeune fille tendu vers lui. Elle ouvrit le poing et découvrit au creux de sa main une petite gemme noire. Une sorte de diamant.
« Mais… Qu’est-ce que… commença le jeune garçon. »
Elle referma le poing, fit mine de serrer, et le rouvrit. Il n’y avait plus que de la poussière noire. Devant le regard intrigué de Sphax, elle s’approcha de lui, leva sa main jusque ses lèvres et souffla sur la poussière. Celle-ci s’envola et vint se loger dans les yeux de Sphax. Celui-ci, tout surprit qu’il fût, recula de quelques mètres en se frottant les yeux et maudissant le jeune fille. Il fit un pas de trop, et tomba de la falaise. Il ne comprit pas très bien ce qui s’ensuivit. Toujours est-il qu’il sentit un fort courant d’air remonter juste sous lui, sa chute ralentir, et il pu poser pied à terre, une centaine de mètres plus bas, sans encombres. Il essaya de voir si la jeune fille était toujours là. Il n’y en avait pas trace. Il entendit alors une voix résonner dans son crâne. Une voix pure est claire.
« Va à Akanterra, Sphax. Rejoins Assiah.
-Quoi ? répondit le garçon à haute voix, sans comprendre.
-Rejoins Assiah, répéta la voix. »
Puis elle s’en fut. Ne sachant plus vraiment quoi penser, Sphax décida qu’il devait d’abord récupérer ses affaires au sommet de la falaise. Mais le seul chemin pour y accéder était long de plus d’une heure. On aurait eut tout le temps de tout lui voler, le temps qu’il arrive. Il eut alors une idée. S’il avait ralenti sa chute, comme il le pensait, en créant un courant accéda… Enfin ce dont on lui avait parlé un jour, il pourrait peut-être le refaire et remonter.
Malheureusement, ce n’était pas aussi simple que cela. Il eut beau essayé de se concentrer de toutes ses forces pour s’envoler, il n’y arrivait pas. Résigné et en sueur, il finit par s’asseoir. Une brise souffla alors. Mais bien sûr ! C’était cela ! Il fallait se servir du vent ! Non ! De l’air pour créer du vent ! Il se releva et essaya tant qu’il pu de se concentrer sur le vent qui l’entourait. Sans vraiment s’en rendre compte, il commença doucement à s’élever au dessus du sol. Puis, à mesure que le vent forçait autour de lui, de plus en plus haut. En quelques secondes, il était au sommet de la falaise. Il était aussi fatigué qu’après un combat de plusieurs heures. Il retourna à ses affaires et s’allongea sans préambule, s’endormant aussitôt.
Le lendemain matin, il ne savait pourquoi, il avait choisit d’écouter la voix. Il redescendit la falaise de la même façon qu’il était monté, décidé aussi à s’entraîner à cette nouvelle faculté, tout en se demandant comment il l’avait acquis. Il se dirigea alors vers Akanterra. Il portait à son dos l’épée qu’on lui avait forgé lorsqu’il atteint une taille d’adulte. Plus longue que lui, presque aussi large que lui, et forgée dans un acier complètement noir, elle n’était pas rassurante. Mais Sphax se sentait avec elle autant en sécurité que dans le ventre d’une mère.
Lorsqu’il arriva à proximité d’Akanterra, il remarqua qu’une file de personnes s’était formée devant les portes. Certaines entraient, d’autres repartaient. Apparemment, la cité ne s’ouvrait pas à tout le monde. Il espérait pouvoir entrer. Il entendit chuchoter autour de lui. Plusieurs badauds montraient du doigt son épée énorme, le regard craintif. Pour éviter de se faire trop remarquer, Sphax sortit de son sac une longue cape, dont il se couvrit. Ainsi, seule la garde de l’épée dépassait au dessus de son épaule droite. Quelques minutes plus tard, il se retrouvait devant les portes, en face d’un garde énorme peu amène.